Comment conditionner mon vélo pour prendre l’avion ?

Jan 02, 20 Comment conditionner mon vélo pour prendre l’avion ?

Concernant le vélo, le minimum imposé par les compagnies et le bon sens sera de tourner et bloquer le guidon dans l’alignement du cadre, retourner ou enlever les pédales et les éléments saillants (phare, rétroviseur…) et dégonfler les pneus. Vous enlèverez les pédales (toujours pour que le vélo roule), alors que si vous mettez le vélo en boite carton, vous pourrez laisser les pédales en les retournant vers l’intérieur.

Faut-il dégonfler les pneus du vélo pour voyager en avion ?

Ne jouez pas avec le feu, même si certains n’ont jamais eu de problème, il faut dégonfler les pneus. Les soutes ne sont pas pressurisées, sauf si votre bécane a la chance de voyager avec les minets et les toutous. Trouver à l’arrivée ses pneus déjantés et ses chambres air explosées n’est jamais très agréable. Cela dit, si vous avez opté pour un emballage a minima, laissez un peu d’air dans les pneus afin que le vélo puisse rouler sans abimer les jantes pendant les manutentions.

Caisse, carton, sac : que choisir ?

La solution a minima

Même si certains témoignages peuvent vous faire douter, la meilleure solution pour faire voyager le vélo est qu’il reste identifiable comme tel, c’est-à-dire avec ses roues et seulement quelques protections sur les parties sensibles. Ainsi, les manutentionnaires prennent plus de précautions. Enrubannez la chaine, le dérailleur, les plateaux, non seulement, pour les protéger, mais aussi pour les empêcher de salir les bagages des autres passagers. Ceci afin d’éviter des problèmes avec le personnel des compagnies aériennes qui n’apprécie guère les réclamations de passagers aux valises striées de cambouis. Pour les mêmes raisons, votre vélo aura été préalablement nettoyé. Pensez aux autres cyclo-voyageurs qui prendront l’avion après vous. Avec un tel emballage sommaire, il sera plus difficile de faire intervenir les assurances, du transporteur ou la vôtre, en cas de sinistre. Enfin, nous avons vu précédemment que vous avez droit 23 kg, en franchise ou en payant, et voyager avec un vélo emballé a minima ne vous permettra pas d’optimiser ce droit (sauf si votre bécane modèle 1936 faite en tuyaux de chauffage pèse 23 kg). Ce poids est toujours dépassé si vous voyagez avec un vélo électrique. Dans ce cas, renseignez-vous pour connaitre les exigences de la compagnie concernant la batterie.

Le sac-housse vélo

La bonne solution pour transporter un coursier léger et peu volumineux, voire un VTT, mais peu réaliste pour une randonneuse avec des porte-bagages. Le sac est bien sûr identifiable comme contenant un vélo, pourtant le fait qu’il semble protégé peut conduire à des manutentions moins délicates. Pensez à mettre des écarteurs rigides aux pattes de fourches. En revanche, le vélo étant partiellement démonté, l’ensemble, moins volumineux, tient plus aisément dans le coffre du taxi ou du véhicule qui vous conduira l’aéroport. Si c’est un simple sac plastique, on peut l’abandonner à l’arrivée ou s’en servir comme dessous de tente. Si c’est une housse spécifique avec protection mousse fixée l’intérieur, c’est encombrant pour le reste du voyage. Il faut pouvoir la laisser et la retrouver au retour, elle sera donc réservée aux voyages en boucle.

Le carton à vélo

Vous le récupérerez chez votre vélociste ou dans une grande surface vendant des vélos. Certaines compagnies en vendent. Disponibles en plusieurs tailles, les plus grands permettent de laisser le vélo pratiquement entier, c’est-à-dire avec ses roues, ou seulement retirer la roue avant que l’on place sur le côté. L’inconvénient majeur du carton à vélo est le poids et l’encombrement. Pensez dans tous les cas à bien protéger le vélo à l’intérieur… Mousse, polystyrène et surtout un tube en métal pour mettre à la place de la roue démontée pour maintenir l’écartement et éviter l’écrasement de la fourche, car il peut arriver que votre précieux bagage se retrouve sous une pile de valises. On a vu des cartons arriver en piteux état, sans pour autant que le vélo ait souffert. Et dans le cas contraire le carton abîmé engagera la responsabilité du transporteur et vous serez mieux armé face aux assurances. Au retour, si vous ne pouvez pas récupérer votre carton et ne trouvez pas de vélociste ayant un carton vélo, rendez-vous dans un magasin de mobilier ou d’électroménager, ils ont des grands cartons… que vous retaillerez au format de votre vélo. Le gros avantage du carton est que l’on pourra optimiser le poids des bagages (les fameux 23 kg) en mettant avec le vélo d’autres matériels indispensables votre voyage, comme la sacoche de guidon, le casque, les chaussures, des éléments de la remorque si tel est votre choix, etc.

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